LE KITESURF............VOUS NE CONNAISSEZ PAS?
L'aile à boudin gonflable a été inventé par deux français, les frères Legaignoux.
Le pionnier du sport, celui qui l'a developpé c'est MANU BERTIN auteur du livre "de la mer jusqu'au ciel" au édition Arthaud
Le principe étant de se faire tracter par un cerf volant ( l'aile ), debout sur une planche ressemblant à un surf ( le flotteur ).
On navigue en travers du vent à la manière d'une planche à voile.
On manœouvre l'aile avec une barre ou des poignées (beaucoup plus technique).
La barre est reliée à l'aile par 2, 3 ou 4 lignes.
Les poignées sont toujours reliées à l'aile par 4 lignes.
On utilise un harnais de planche à voile pour s'accrocher à la barre ( ou les poignées) et ne pas se tuer les bras en 5mns.
Il existe principalement deux sortes d'ailes:
L'aile à caissons. A la manière d'un parapente, l'air entre dans des caissons et reste prisonnier, donnant un profil rigide à l'aile.
L'aile à boudins gonflables. Des chambres à air préalablement gonflées donnent le profil de l'aile.
Les ailes à boudins gonflables ne s'utilisent qu'avec une barre alors que les ailes à caissons s'utilisent avec une barre ou des poignées.
Le principe est simple, bras tendu, si on tire la barre à droite le cerf volant tourne à droite et si on tire la barre à gauche le cerf volant tourne à gauche.
Il existe plusieurs tailles d'ailes pour pouvoir naviguer par petits ou grands vents suivant le poids du pilote (le rider).
L'apprentissage:
L'école est fortement recommandée, pour ne pas dire obligatoire car c'est un sport dangereux si l'aile n'est pas maîtrisée, capable de soulever et de projeter un homme comme un fétu de paille. Heureusement les écoles fleurissent un peu partout en France.
Au début, on apprend à manœouvrer l'aile à terre puis dans l'eau (sans flotteur) en nage tractée et enfin sur l'eau avec le flotteur. Les stages débutants durent 3 jours.
La première difficulté est de monter sur le flotteur, puis d'y rester tout en manoeuvrant l'aile et enfin de ne pas s'écarter du vent sous peine de revenir à la nage. Autrement dit, il vaut mieux avoir un moniteur, de l'eau jusqu'à la taille (ou un moniteur avec bateau), et pouvoir revenir à pied le long de l'eau (bannir les falaises et autres gravières).Les plus doués, sortent de l'eau au bout de 15mn et naviguent au bout d'une journée, les autres le font au bout de trois jours.
La suite devient plus technique et un peu plus laborieuse. La grosse difficulté étant de tenir un cap. Le vent venant de côté, il pousse le rider lui faisant perdre du terrain et l'empêchant de revenir à son point de départ. La pratique et la connaissance de son matériel permettront au rider de revenir non seulement à son point de départ mais aussi de remonter vers le vent pour pouvoir faire des sauts ou jiber (deux manœeuvres qui font perdre du terrain).
Il existe d'autres variantes:
Le kiteski: un snowboard ou des skis, une aile à caissons et on navigue sur la neige ou la glace( lacs gelés).
Le mountain board: Un gros skateboard tout terrain, une aile à caissons et on navigue sur le sable, le goudron ou le gazon (des terrains de foot).
Le char: Engin à trois roues à ras du sol. Le pilote est assis et dirige la roue avant avec les pieds, les deux roues arrières ne sont pas directionnelles et on se fait tirer par une aile à caissons.
Le jump: A pieds avec une aile à caissons, on saute le plus loin et le plus haut possible. Réservé aux plus téméraires.
Le barrefoot: A pieds, on se fait tirer sur le sable à la maniere des skieurs nautique sans skis.